mercredi 18 décembre 2019

Avancement des travaux dans futur Oratoire

Les structures en bois sont placées pour isoler les mur et le toit: Un important et pénible travail puisque la direction des murs et la construction de la bâtisse sont très irrégulieres...Et qu'il fait bien froid...


L'isolant est placé ainsi que, progressivement, le lambris


vendredi 13 décembre 2019

L'Humilité rend libre


Celui qui s'agenouille devant Dieu 
peut tenir debout devant n'importe qui

La guérison de notre être n'est possible qu'avec l'Incarnation du Christ


Malade, notre nature demandait à être guérie; déchue, à être relevée; morte, à être ressuscitée. Nous avions perdu la possession du bien, il fallait nous la rendre. Enfermés dans les ténèbres, il fallait nous porter la lumière ; captifs, nous attendions un sauveur ; prisonniers, un secours ; esclaves, un libérateur. 

Ces raisons-là étaient-elles sans importance ? 

Ne méritaient-elles pas d'émouvoir?

Dieu au point de le faire descendre jusqu'à notre nature humaine pour la visiter, puisque l'humanité se trouvait dans un état si misérable et si malheureux ?

Saint Grégoire de Nysse, or. catech. 15

mercredi 11 décembre 2019

Maxime des Saints Pères

Saint Gennade, Patriarche de Constantinople

« Garde toujours la Crainte de Dieu dans ton cœur et souviens-toi qu'Il t'accompagne partout, en tout lieu, en marche ou immobile dans ta chambre. » 

Saint Gennade 1er de Constantinople
La chaîne d'or, 14


Vie de Saint Gennade, Patriarche de Constantinople au Vème siècle

Saint Gennade se montra un gardien très fidèle des traditions apostoliques, imposa le repos dominical, préserva l'harmonie de l'Église avec le pouvoir civil. En butte à l'empereur Léon I, il préféra démissionner. Il partit en pèlerinage aux Lieux Saints vêtu comme un simple moine et c'est au retour qu'égaré dans la campagne de Chypre, surpris par une tempête de neige, il se verra refuser l'hospitalité dans une maison villageoise. Il restera dehors, à la porte. Le lendemain on retrouva le saint patriarche mort de froid.

samedi 7 décembre 2019

Le Dimanche, un jour Saint et Sacré (III)


HISTOIRE DU DIMANCHE
(Troisième partie)

Saint Denis de Corinthe, saint Clément d’Alexandrie, Tertullien, saint Cyprien de Carthage et les autres saints Pères, dans les tous premiers temps de l’Eglise sont tous et chacun des témoins de cette Tradition apostolique et de l’observation fidèle, de la ferveur, du zèle, de la piété avec lesquels le Dimanche était rendu Saint et célébrés par les Enfants de l’Eglise.

La sanctification du dimanche (c'est à dire sa mise à part pour Dieu) était si religieusement observée par les premiers chrétiens qu’elle semblait marquer profondément l’esprit des païens. Cela était tellement vrai que les magistrats demandaient souvent aux chrétiens s’ils s’étaient trouvés à l’église le dimanche, comme si toute la Foi chrétienne était contenue dans la sanctification du Dimanche.

Sainte Victoire (martyre au IIIème siècle)

« Oui, je suis chrétienne s’écriait la généreuse sainte Victoire avec le généreux Thélica et plusieurs autres martyrs ;c’est parce que je suis chrétienne que j’ai observé le saint jour du dimanche, et que je me suis trouvée dans l’assemblée des Enfants de Dieu, et que j’ai assisté à la célébration de nos divins Mystères. Nous n’avons aucune hésitation à célébrer le saint jour du Dimanche, parce qu’on ne peut s’en dispenser sans pécher. La Loi de Dieu l’ordonne, et cette même Loi nous apprend comment nous devons l’observer. Et combien même cela devrait nous coûter la vie, nous observerons, nous sanctifierons ce saint jour. »

« Ignores-tu, disais Félix au Proconsul Anulin, que c’est dans la célébration des Mystères sacrés, et dans l’observation très fidèle du Dimanche, que le chrétien confesse solennellement sa Foi, et que cette fidèle observation du Dimanche est une preuve éclatante de la Foi des fidèles ?

-Je ne te demande pas si tu es chrétien, disait ce Juge au saint Martyr ; mais si tu as observé le Dimanche ! »

Objectivement, la manière si irréligieuse, on pourrait même dire si scandaleuse, dont la plupart des Chrétiens respectent aujourd’hui ce saint jour, pourrait-elle être une preuve de la pureté de leur Foi et de la sainteté de leur conduite ?

Théophile d’Alexandrie insiste sur la solennité avec laquelle un chrétien est obligé de célébrer ce saint jour.

La Loi divine, l’usage chrétien, l’importance des offices du Dimanche, tout demande que nous honorions ce jour comme un écho de la Résurrection du Christ, comme étant vraiment le jour du Seigneur, et que nous le préparions et le célébrions comme une fête solennelle. De nombreux conciles locaux rappelle que ce jour est solennel et plus vénérable que tous les autres.

D'après un ancien livre de piété chrétienne

vendredi 6 décembre 2019

Le Dimanche, un jour Saint et Sacré (II)


HISTOIRE DU DIMANCHE
(deuxième partie)

Le Nom de dimanche ou jour dominical est en fait presque aussi ancien que l’Eglise. En effet, il se trouve employé dans l’Apocalypse : « Je fus en Esprit, dans la journée dominicale, dit saint Jean, et j’entendis derrière moi une grande Voix, comme d’une trompette disant : Ce que tu vois écris-le dans un livre… » (6)

Le Saint Apôtre Paul passant par Troade en Phrygie pour aller à Jérusalem, ne manqua pas de se rendre, le premier jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche, dans l’assemblée des Fidèles. Il y prêcha, il y fit des prières, il y offrit les Saint Mystères et distribua les Saints-Dons (la communion) à tous. 

« … Et le premier jour de la semaine, lorsque nous étions assemblés pour la Fraction du Pain, Paul qui devait partir le lendemain, leur fit un discours, et il prolongea le discours jusqu’à minuit.  Or il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés ». (7)

Personne n’ignore que par la « Fraction du Pain », on entend toujours, dans l’Ecriture, la célébration des Saints Mystères (divine Liturgie). Le Nouveau Testament  l’atteste avec clarté : « La nuit qu’Il fut livré, Jésus rompit le pain » (8). 

Ce fût en l’accomplissant devant les pèlerins d’Emmaüs, que le Seigneur se fit connaître à eux « Et ils le reconnurent à la fraction du pain. ».(9)  

L’assemblée des fidèles en ce premier jour de la semaine, dans un lieu orné et éclairé par une multitude de lampes pour y assister aux Saints Mystères, pour y communier, et pour y entendre la Parole de Dieu, témoigne des pratiques de ces premiers chrétiens pour la célébration du saint jour du dimanche.

« Au jour du dimanche que vous appelez « jour du soleil » -dit saint Justin Martyr (2ème siècle)-  tous ceux qui sont demeurent dans les villes ou à la campagne, s’assemblent en un même lieu. On y lit les écrits des Apôtres ou les livres des Prophètes, autant que le temps le permet. Le Lecteur ayant fini, le prêtre ou l’évêque qui préside fait une exhortation pour encourager à pratiquer ce qu’ils ont entendu. Nous nous levons ensuite pour prier tous ensemble. La prière finie, on offre le pain, le vin et l’eau. Après la consécration, le prêtre donne la communion à ceux qui sont présents, et les diacres portent à ceux qui n’ont pas pu y assister, la divine eucharistie. Enfin, avant que de se séparer, ceux qui ont de quoi contribuent selon leur volonté au soulagement des pauvres, à la délivrance des prisonniers. » (10)

Telle était la célébration du saint jour du dimanche dès ces premiers temps de l’Eglise : on se rendait en foule de toute parts à l’église ; on y assistait aux Saint Mystères, tous y communiaient ; on y entendait la prédication ; on exerçait la charité fraternelles ; on y passait le jour à lecture de livres saints et à la prière.

La Loi divine de sanctifier le dimanche, c’est-à-dire de le rendre saint reste toujours actuelle ! Les chrétiens orthodoxes sanctifient-ils encore ainsi le dimanche ?...

Le Saint Martyr Ignace, disciple des Apôtre écrivait ceci aux chrétiens de son temps: « Mes Frères,(…) Il convient donc de ne pas seulement porter le nom de chrétiens, mais de l'être aussi (…) ; vous n’êtes plus obligés d’observer le jour du Sabbat ; mais vous êtes absolument obligé d’observer et de sanctifié par des actes de piété les plus parfaits le saint jour du Dimanche » (11)
______________________________________________________

(6) Apoc. (1 :10-11)

(7) Actes (20 :7-8)
(8) (1 Co 11, 23)
(9) (Luc 24 :35)
(10) (Apologie 1- 65)
(11) Lettre du saint martyr Ignace aux magnésiens

jeudi 5 décembre 2019

Le Dimanche, un jour Saint et Sacré (I)

HISTOIRE DU DIMANCHE
(Première partie)

Pendant six jours tu travailleras, 
mais le septième jour, tu chômeras, 
que ce soient les labours ou la moisson, tu chômeras 
(Parole de Dieu dans le Livre de l'Exode Ex. 34:21)

« Le Jour du Seigneur garderas, 
en servant Dieu dévotement » 
(3ème commandement de Dieu) 

Le Dimanche est le premier jour de la semaine, que les Grecs et les romains appelaient « jour du soleil » (Dies Solis), depuis qu’ils avaient donné à chaque jour le nom des sept planètes :

- Dimanche : dies Sōlis, (jour du soleil)
- Lundi : dies Lūnae, (jour de la lune)
- Mardi : dies Martis, (jour de mars)
- Mercredi : dies Mercuriī, (jour de mercure)
- Jeudi : dies Jovis, (jour de jupiter) 
- Vendredi : dies Veneris, (jour de vénus) 
- Samedi : dies Saturnī , (jour de saturne) 

Les chrétiens orthodoxes en occident, ont toujours appelé le Dimanche « Dies Domini » ("Jour du Seigneur", "du Maître"), parce que c’est le jour auquel s’est accompli le plus grand mystère de notre Rédemption : la triomphante Résurrection du Sauveur, survenue « In prima Sabbati » (1), c’est-à-dire, le premier jour après le samedi, encore appelé dans la sainte Ecriture : « premier jour de la semaine ». 

C’est pour cela que les chrétiens orthodoxes appellent chaque dimanche « Jour de la Résurrection », car chaque Dimanche est en effet, un écho de la fête de la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ. 

Comme ce grand Mystère est le plus solide fondement de notre Foi, de notre Espérance et la base de notre Foi orthodoxe, le Seigneur a voulu que, tous les huit jours nous en renouvelions la mémoire. 

Dans l’Évangile en effet, nous pouvons remarquer les nombreuses marques de cette volonté du Seigneur Jésus-Christ. 

Saint Jean a bien remarqué que "le huitième jour après Pâques" (2) , les Apôtres étaient assemblés pour la prière, lorsque le Sauveur se présenta à eux, et convainquit Thomas, l’Apôtre incrédule, de la vérité de la Résurrection, en lui montrant Ses plaies. 

Le Fils de Dieu voulait apprendre à Ses Apôtres par cette apparition ce jour-là, (avant même que de les instruire par Ses paroles) que ce premier jour de la semaine devait être désormais un jour solennel pour Son Eglise. Il devait désormais être un jour consacré au Culte chrétien, jour sur lequel Il répandrait sur les fidèles en assemblée tous les trésors de Sa Grâce divine, de Sa Lumière et de ses bénédictions; cela, s’ils étaient fidèles à sanctifier ce jour (c'est à dire à mettre à part pour rendre saint) par la participation aux offices de l’Eglise (3) et à la divine Liturgie, par la pratiques des œuvres saintes (la prière, l’étude…) et de la charité fraternelle. 

Pour le chrétien orthodoxe, il ne fait pas de doute que le Sauveur, après la Résurrection, a instruit Ses Apôtres sur tous les points de la Foi et a formé Son Eglise pendant tout le temps où Il se manifestait encore visiblement visiblement avec eux sur la terre (4). 

C’est à ce moment qu’Il leur enseigna que le « jour de la Résurrection » devait succéder à l’ancien sabbat judaïque, comme la Loi nouvelle (celle du Nouveau Testament) devait succéder à l’ancienne (celle de l’Ancien Testament). 

En effet, l’Ancienne Loi avait été donnée par Dieu pour éduquer et former Son Peuple à accueillir, au temps voulu par Lui, la venue du Messie, Sa Loi et Ses Mystères nouveaux et éternels. Ainsi, toutes les cérémonies légales de l’Ancienne Alliance allaient être renouvelées en Jésus-Christ, le Verbe de Dieu. 

Le septième jour de la semaine avait donc été jusque-là pour les juifs, la mémoire du repos de Dieu au septième jour après l’ouvrage de Sa création (5)

Le Seigneur Dieu voulait donc désormais que le premier jour de la semaine soit fêté avec piété par les Enfants de Son Eglise, en mémoire de la Résurrection du Christ et en mémoire (pour ainsi dire) de son repos, après avoir accompli le grand ouvrage de la Rédemption de tous les Hommes.

Source: D'après d'un ancien livre de piété

(A suivre...)
(1) Jn (20:1)
(2) Jn (20:26)
(3) A partir du samedi soir, puisqu’il ouvre le jour liturgique
(4) En effet, entre l’espace de da Résurrection du Christ et de Son Ascension au Ciel, le Christ S’est manifesté à plusieurs reprises à ses Apôtres et Disciples, jusqu’à partager des repas avec eux. (Mt 28 :9-20), (Mc 16 :9-18), (Lc 24 : 36-49), (Jn 20 :11 à 21-25), (Ac 1 :1-8).
(5): (Gen. 2:2-3)


La Cène très sainte, la Croix, la mise au tombeau et la Résurrection du Christ 
forment le Mystère de notre Rédemption célébré à chaque divine Liturgie.

mercredi 4 décembre 2019

Marie, Mère de Dieu, nouvelle Arche d'Alliance

L'Épître de Saint Paul dans la Liturgie de ce jour de Fête (Entrée dans le Temple de la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie) nous parle de la Mère de Dieu. Celle qui devait porter le Fils de Dieu dans son sein avait en effet été prophétisée et préfigurée par l'Arche d'Alliance et l'Urne d'or placée dans l'Arche.



Épître aux Hébreux (He 9, 1-7): Frères, la première Alliance, elle aussi, avait donc des institutions cultuelles ainsi qu'un sanctuaire, celui de ce monde. Une tente, en effet - la tente antérieure - avait été dressée ; là se trouvaient le chandelier, la table, et l'exposition des pains ; c'est celle qui est appelée : le Saint. Puis, derrière le second voile était une tente appelée Saint des Saints, comportant un autel des parfums en or et l'arche de l'alliance entièrement recouverte d'or, dans laquelle se trouvaient une urne d'or contenant la manne, le rameau d'Aaron qui avait poussé, et les tables de l'alliance ; puis au-dessus, les chérubins de gloire couvrant d'ombre le propitiatoire. Ce n'est pas le moment de parler de tout cela en détail. Tout étant ainsi disposé, les prêtres entrent en tout temps dans la première tente pour s'acquitter du service cultuel. Dans la seconde, au contraire, seul le grand prêtre pénètre, et une seule fois par an, non sans s'être muni de sang qu'il offre pour ses manquements et ceux du peuple.

EXPLICATION

L'Arche de l'Ancien testament, dont la construction fût ordonnée par Dieu dans l'Ancien Testament et l'urne d'or dont parle Saint Paul contenait:

- les tables de la Loi, (la table des dix commandements)
- Le pain miraculeux (manne)
- Le bâton fleuri du grand-Prêtre Aaron

L'Arche du Nouveau Testament c'est Marie, Mère de Jésus-Christ, le Dieu-Messie. Choisie par l'Eternel-Dieu, elle garda en son sein la Loi Nouvelle, le Pain de la Vie éternelle et le Grand-Prêtre.Voilà pourquoi l'Eglise Orthodoxe chante à la Vierge Sainte: "Ton Sein ô Mère de Dieu est devenu plus vaste que les Cieux".

En effet:

Marie, la Toute Sainte Mère de Dieu garda en son sein, comme l'Arche de la Nouvelle Alliance, la Loi Nouvelle: Jésus-Christ

Marie, la Toute Sainte Mère de Dieu garda en son sein, comme l'Arche de la Nouvelle Alliance, le Pain Miraculeux, c'est à dire, Jésus-Christ. C'est Lui, en effet qui a dit de Lui-même :"Moi, JE SUIS LE PAIN VIVANT qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; or le pain aussi que moi je donnerai, c'est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. (Jean 6:51)

Marie, la Toute Sainte Mère de Dieu garda en son sein, comme l'Arche Nouvelle, non point le bâton fleuri d'Aaron mais le Grand Prêtre de l'Alliance nouvelle et éternelle Lui-même (Heb. 5:1-10). Jésus-Christ, le Dieu fait Homme S'est fait médiateur entre Dieu et les Hommes pour sauver l'Homme.


Dans le Livre de L’Exode (Ex : 40 :34-35), il est dit que l’Arche de l’Ancienne alliance était couverte par la Gloire et la Majesté de Dieu. 

Dans le Nouveau Testament, (Luc 1 :35) la Vierge Marie est elle aussi couverte par Puissance du Très-Haut, Puissance qui lui permettra d’engendrer, sans l’intervention d’un homme, le Verbe de Dieu. 

L'Arche Sainte et le tressaillement d'allégresse:

Dans l’Ancien Testament (2 Sam. 6 :9). Le Roi David prend la parole devant l’Arche. Et il pose publiquement cette question : Comment entrera chez moi l’Arche si sainte et si sacrée du Seigneur ? Un peu plus tard, David, tressaille de joie et de piété envers Dieu danse devant l’Arche. La Sainte Ecriture dit que l’Arche resta dans la demeure du Roi David pendant trois mois, y apportant partout des bénédictions. 

On voit la même chose avec la toute sainte Vierge Marie, l’Arche du nouveau testament. Dans l’Evangile selon saint Luc (Lc 1 :39-57), sainte Elisabeth, la cousine de Marie s’exclame en la voyant arriver chez elle : « Et d’où m’arrive-t-il que la Mère de mon Seigneur vienne vers moi ? ». A cette question, le prophète Jean Baptiste, encore dans le ventre de sainte Elisabeth, tressaille et danse dans le ventre de sa mère…Et Marie reste dans la maison d’Elisabeth pendant trois mois. 

L'Arche Sainte et la couronne:

L’Arche de l’Ancienne alliance n’était pas seulement couverte d’or. En effet, selon le livre de l’Exode (Exode 25 : 11) , elle avait aussi une couronne d’or. 

Dans le Livre de l’Apocalypse (Apoc. 11:19 et versets suivants), il est déclaré que l’Arche de la nouvelle alliance (Marie) est une femme portant une couronne de douze étoiles.

L'Arche Sainte et l'incorruptibilité:

Dans l’Ancien Testament, Dieu avait explicitement ordonné que l’arche de l’ancienne Alliance soit faite en bois de « setim » (acacia). Ce bois est si résistant à long terme, que la bible parle de « bois incorruptible ». La Vierge Marie, la Mère du Seigneur, fut spirituellement incorruptible. Si elle fut purifiée de la faute ancestrale lorsque le Trs-Haut la couvrit de Son Ombre, avec la Grâce de Dieu elle se préserva héroïquement de tout péché volontaire. « Toi plus vénérable que les Chréubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins…Toi qui sans tâche enfantas le Verbe de Dieu, tu es vraiment la Mère de Dieu : Nous te magnifions ! »

De la Présence spirituelle de Dieu à Sa Présence réelle dans notre monde:

L’Arche portait et représentait la Présence spirituelle de Dieu sur terre, alors que Marie a porté dans sa chair, l’Incarnation de Dieu Lui-même : Jésus-Christ. 

Ces parallèles nous permettent de comprendre, après coup les Signes pédagogiques et prophétiques que Dieu avaient révélés en lien avec la Rédemption, par le moyen d’une humble, mais si sainte jeune femme d’Israël : la Toute Sainte Vierge Marie, Mère de Notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ.

Très Sainte Mère de Dieu, intercède pour nous. Sois pour nos âmes, 

nos vies et nos maisons, bénédiction, paix et Joie en Dieu Ton Sauveur.

mardi 3 décembre 2019

Bonne Fête de l'Entrée au Temple de la Mère de Dieu!

Icône de la Fête

EXPLICATION

La Présentation de la Théotokos au Temple est une des Grandes Fêtes de l'Eglise Orthodoxe du Christ, célébrée le 21 novembre du calendrier julien; c'est à dire le 4 décembre du calendrier civil.

Ainsi, Selon la sainte Tradition de notre Eglise, nous commémorons en ce jour l’Entrée de la sainte Vierge Marie, la Mère de Dieu au Temple de Jérusalem suite à un vœu fait à Dieu par ses parents.

En effet sa mère,  Anne (qui, stérile, ne pouvait avoir d'enfant) était tenue à l’écart par les femmes au Temple et elle en était très affligée, tout comme Joachim son époux. 

Elle fit alors un vœu au Seigneur, pria avec ferveur et humilité et s’engagea à Lui consacrer l’enfant qu’Il lui accorderait. Le Seigneur lui donna une fille, notre Dame, qu’elle nomma Marie et l’éleva. 

Conformément à ce vœu, la Vierge Marie, à l'âge de trois ans, fut présentée par ses parents dans le Temple de Jérusalem, 

Notre Dame fut solennellement reçue par la communauté du Temple, qui était dirigée par le prêtre Zacharie (le père de Jean le Baptiste). 

Elle fut introduite dans le Lieu Saint pour devenir elle-même le "Saint des Saints" de Dieu, le sanctuaire vivant et temple du Divin Enfant qui allait naître d'elle. 

Marie vécu et servit comme vierge du Temple jusqu'au moment de ses fiançailles avec saint Joseph. 

L'Église voit aussi cette fête comme la fête qui marque la fin du temple physique à Jérusalem comme demeure de Dieu.


TROPAIRE
(Ton 4)

Aujourd’hui c’est le prélude de la bienveillance de Dieu* et déjà s’annonce le salut du genre humain*. Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée* pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ*. En son honneur, nous aussi à pleine voix chantons-lui*  : Réjouis-toi, ô Vierge** en qui se réalise le plan du Créateur.

KONDAKION
(Ton 4)

Le très-saint temple du Sauveur,* sa chambre nuptiale de grand prix,* la Vierge, trésor sacré de la gloire de Dieu,* en ce jour est présentée au Temple du Seigneur ;* elle y apporte la grâce du Saint Esprit** et devant elle les anges de Dieu chantent :** Voici le tabernacle des cieux.


DIVINE LITURGIE DE LA FÊTE
Monastère Sretensky 

Le Père Grégoire Krug (1907 - 1969), iconographe

lundi 2 décembre 2019

Lissac et sa Fraternité en quelques photos...

Blason de la Haute-Loire


LISSAC est une commune française rurale située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe à 19km de la ville du Puy en Velay, à 4 km environ  du bourg historique de Saint Paulien.

Abritant une population de 275 habitants (sur plusieurs petits villages alentours), Lissac se situe en zone de moyenne montagne, à 835 mètres d’altitude dans un climat plutôt froid mais sec et très ensoleillé.

Le bourg de Lissac abritait autrefois un château dont il reste quelques vestiges dans le centre du village. Des tours, accolées aux maisons, rappellent aux habitants les splendeurs d’antan.

La commune propose aussi de nombreux parcours de promenades et randonnées balisées, du fait des cours d’eau qui traversent son territoire. Il y avait autrefois sept moulins le long des berges de la Gazelle et des deux Bornes.

Notons que la Borne qui coule en contrebas du village de Lissac est le cours d'eau dans lequel ont été baptisés les premiers chrétiens de la terre bénie du Puy.

La Tradition chrétienne locale nous rapporte que Saint Julien  passa près du village et bût à une source, près de la Borne, qui, bénie et devenue sainte par lui porte désormais son nom:

Source de Saint Julien

(reliques de Saint Julien conservées en la Basilique de Brioude source: http://www.paysdauvergne.fr/haute-loire/brioude-briude-43.html)


En premier lieu,  un lien sur un site de belles photos (réalisées par "Papou Poustache") significatives du lieu typique dans lequel s'insère notre Fraternité monastique: (cliquer sur la photo ci-dessous)

Place de mairie à deux pas de la Fraternité 
(photo tirée du site : http://www.cpauvergne.com/les-villages-de-haute-loire-lissac, de "Papou Poustache")

Les deux moines ont investi une maison qui était à la fois une petite ferme, mais également l'épicerie-restaurant dans le centre du village: un lieu de vie, de rencontres et d’échanges, à côté de l'église paroissiale et de la mairie.

Cette habitation qui n'a pas été occupée depuis plus de 10 ans nécessite de nombreux et importants travaux de tous ordres qui seront réalisés au fur et à mesure des années et de l'aide qui, avec la Providence de Dieu leur sera apportée pour ce projet. L'important pour les deux Pères est d'y avoir le plus rapidement possible leur Oratoire, centre névralgique la Fraternité.

Quelques albums photos vous y montreront leur vie sous plusieurs aspects:



REPORTAGE PHOTOS

La vie Liturgique (Cliquer sur le logo ci dessous): 

Elle se passe principalement au domicile des moines dans un Oratoire ainsi que dans l'église paroissiale de Lissac, très aimablement mis à la disposition provisoire de la Fraternité par le diocèse du Puy en Velay.

Les travaux à l'intérieur: (Cliquer sur le logo ci dessous)

Les travaux à l'extérieur: (Cliquer sur le logo ci dessous)

Sans oublier (éternelle reconnaissance!) l'aide hyperactive apportée par deux auxiliaires zélés : (Cliquer sur le logo ci dessous)

dimanche 1 décembre 2019

Liturgie dominicale à l'église Saint Alexandre du Creusot

(Photo tirée du site  "La voix du Dardon")

En ce dimanche 1er décembre civil, les hiéromoines de la Fraternité Orthodoxe Saint Michel, ont eu la joie, à l'invitation du Père Recteur Eugène Czapiuk, de célébrer la divine Liturgie dominicale en l'église Saint-Alexandre-Nevsky du Creusot (71). 

Historiquement, la paroisse Saint Alexandre a été fondée lors de l'arrivée en France de nombreux russes fuyant la terreur bolchévique qui sévissait dans leur patrie.  

Un certain nombre d'entre eux se sont établit dans la ville du Creusot à la recherche d’un emploi au sein des usines Schneider. 

C’est Mme Schneider en personne qui, généreusement, fit don, du local à la communauté russe pour qu'elle puisse en faire son église. 

On peut toujours y voir de très nombreuses icônes, toutes d’époque et originaires de Russie. 

L'iconostase a voyagé sur un navire depuis la Russie et a été reconstitué sur place. C'est un lieu chargé d'histoire et d'amour car tout y a été fait avec goût, malgré les modestes moyens matériels des ouvriers russes: L'aménagement de l'église montre combien l'Eglise orthodoxe et cette Maison de Prière étaient vraiment le centre de toute leur vie. 

Nous remercions vivement l'Archiprêtre Eugène et nous saluons fraternellement Monsieur Paul Perfiloff, président de l'association qui a en charge la responsabilité des lieux ainsi que les chantres (venus de Lyon) ainsi que les paroissiens qui nous ont accueilli avec beaucoup de chaleur et de gentillesse. 

Liens et photos sur la paroisse: